Antonio GAMONEDA
Lectures le samedi 2 juin 2001, à 21h30, Chapelle Royale
Rencontre le dimanche 3 juin 2001, 15h00, Maison des Jeunes et de la Culture
Né à Oviedo en 1931 et réside à Leòn depuis 1934. " Pour le lecteur français qui lignore, il faut dabord rappeler quAntonio Gamoneda est lune des grandes voix de la poésie espagnole daujourdhui, dont la reconnaissance tardive rend lécoute encore plus indispensable ( ). Dans la voix dAntonio Gamoneda, passe donc à la fois la souffrance dun peuple dans la tragédie de son histoire, une tradition poétique proprement hispanique mais aussi européenne, dont les figures emblématiques récentes seraient, pour lune, le dernier Lorca et pour lautre, Georg Trakl, et la fragilité intense, la rigueur brûlante violence et compassion dun corps singulier impossible à confondre " (Jacques Ancet).
Lecture de " Laveugle au visage de grêle " (Prix Sernet 2000)
Dimanche 3 juin, à 15h00, Maison des Jeunes et de la Culture
J.E. Bencheikh est né le 27 février 1930 à Casablanca dans une famille algérienne de magistrats. De 1951 à 1953, il est à Alger pour des études darabe et de droit où il se lie damitié avec les poètes Jean Sénac et Jean-Claude Xuereb. Puis à Paris, de 1956 à 1962, il poursuit ses études darabe, enseigne et passe lagrégation. En 1962, il regagne lAlgérie indépendante où il enseigne la littérature arabe médiévale à la Faculté des Lettres dAlger. Il dirige les Cahiers Algériens de Littérature Comparée (1965-1968). De 1969 à 1972, il est Chargé de Recherches au CNRS, puis professeur à Paris VIII et à lUniversité de Paris IV-Sorbonne jusquen juin 1997.
Parallèlement à une uvre dérudition et de transmission en français de la culture arabo-musulmane, J.E. Bencheikh a publié plusieurs recueils de poèmes et un roman en langue française.
Présentation et lecture du " Journal dun manuvre " de Thierry Metz
Dimanche 3 juin, 11h00, à la Maison des Jeunes et de la Culture
Née en 1959, dans lAveyron. Cette romancière manipule la langue avec une précision dentomologiste rageur. Des phrases pleines et crues, nettes comme les gifles données sans hargne. Entêtantes de lassitude. Ce nest pas simple de démythifier lamour, à labri des excès puérils. Avant de foncer dans le roman, lauteur est tombé en poésie et cela se sent dans cette manière si hardie de comprimer le verbe, de nen vouloir que lessentiel. La découverte des écrits de Thierry Metz fût pour elle dimportance.